LYON EN 1620 58,5 CM X 42 CM

665

ANTICA

9782917773833

A cette époque la ville est extrêmement prospère. C'est la première place bancaire européenne, devant Genève, et l'une des plus grandes cités européennes. Le métissage y est très important, ce qui lui vaut le surnom de « Myrelingues ». La Cour y réside à de nombreuses reprises, et le roi François Ier envisage très sérieusement de s'y sédentariser et donc de faire de Lyon sa capitale mais il... Lire la suite

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    Descriptif

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    A cette époque la ville est extrêmement prospère. C'est la première place bancaire européenne, devant Genève, et l'une des plus grandes cités européennes. Le métissage y est très important, ce qui lui vaut le surnom de « Myrelingues ». La Cour y réside à de nombreuses reprises, et le roi François Ier envisage très sérieusement de s'y sédentariser et donc de faire de Lyon sa capitale mais il retournera finalement au Louvre à Paris. À l'avènement d'Henri II, Lyon est au faîte de sa puissance. C'est la deuxième ville la plus peuplée du royaume avec ses 50 000 habitants. La présence fréquente des derniers rois a entraîné une activité économique et culturelle intense. Cependant l'endettement est énorme et la vie des gens simples reste difficile (la Grande Rebeyne, révolte de la faim qui eut lieu le 18 avril 1529) vont signer un lent déclin.
    Mais les guerres de religion vont déchirer la ville, elle sera marquée notamment par l'expédition du baron des Adrets qui organise des massacres de catholiques, des pillages et des destructions d'édifices religieux (église de Saint-Just, les statues de la cathédrale St-Jean). La ville mettra du temps à s'en remettre et ne retrouvera pas le prestige antérieur aux guerres : la plupart des imprimeurs ont émigré à Genève de même, les grandes familles bancaires fuient Lyon à cette époque pour n'y jamais revenir (la ville abrite 75 banques italiennes en 1568, mais seulement 21 en 1597).
    Au cours des deux siècles d'absolutisme royal, l'administration de la ville passe entre les mains des officiers royaux : d'abord les gouverneurs (recrutés notamment dans la famille Villeroy), puis lorsque ceux-ci résideront plus souvent à la Cour qu'en province, les Intendants. (Voir également la Liste des Prévôts des marchands de Lyon) À partir des années 1630, La tolérance règne et est même soutenue par l'archevêque Camille de Neuville de Villeroy sous son épiscopat (1653-1693). Vers 1630, sous l'impulsion du collège des jésuites (actuel lycée Ampère) Lyon devient un centre intellectuel de la République des Lettres. La richesse des notables lyonnais en fait des amateurs éclairés de tableaux, médailles, et livres. La ville s'embellit avec la construction de l'hôtel de ville, Lyon bénéficie des largesses royales grâce à sa fidélité à la couronne lors de la Fronde. Dans le dernier quart de ce siècle, la fabrique de soie accapare l'essentiel des forces économiques de la ville au détriment du négoce et de la banque, laissés aux étrangers, Genevois et Suisses.
    Au XVIIIe siècle la ville de Lyon est à l'étroit dans ses frontières historiques. En effet, la ville se limite à l'actuelle presqu'île et au Vieux-Lyon. Les pentes de Fourvière et de la Croix-Rousse sont inconstructibles, car il s'agit de terrains appartenant à l'Église, et la rive gauche l'est également dans sa grande majorité (à l'exception du faubourg de la Guillotière) car elle est située en zone inondable (Brotteaux). C'est ce qui explique la propension des immeubles lyonnais de l'époque à gagner en hauteur

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